Lorsque
Louis-Philippe a reçu enfin sa dispense et l’acceptation de sa sécularisation
de Rome, ce fut une libération incroyable. On lui enlevait un poids énorme sur
ses épaules. Pendant ces semaines
d’attente, j’ai préparé mes parents
Irène et Paul-Émile à cette nouvelle inévitable. Au tout début, ce fut un choc
surtout pour notre maman Irène. Mais
avec le temps, et connaissant l’immense
amour inconditionnel de notre mère, nous savions que le temps allait arranger
les choses. Louis-Philippe a dû se
réorienter vers une nouvelle profession.
Le montant d’argent donné par l’église pour ses 5 années de loyaux
services était dérisoire. En peu de
temps, il prit la décision de s’orienter vers l’enseignement. C’est à la polyvalente Gérard Filion de
Longueuil qu’il fit ses premiers pas dans l’enseignement. Ce ne fut vraiment pas facile d’enseigner à
cet endroit, déjà la polyvalente avait une mauvaise réputation. L’espoir d’une vie meilleure est enfin venu
lorsqu’il a rencontré Hélène. L’amour
s’est installé entre ces deux êtres. Ils
se sont mariés et se sont installés à Québec. Finalement, Louis-Philippe a fait
carrière dans l’enseignement. La
naissance de ses 2 filles a été pour lui une réconciliation avec la vie. Il
doit une fière chandelle à sa tendre épouse Hélène et à ses 2 belles filles,
Annie et Mona.
Émile
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